Ce fut une belle soirée. Les deux salles étaient pleines et, une fois la projection finie, les spectateurs qui le désiraient se sont retrouvés dans l’une d’elles pour le débat qui a suivi le film.
On a vu parmi les invités John Greyson lui-même, souriant, détendu, heureux que son film revoie le jour, près de 25 après sa sortie en Amérique du nord, et vivement applaudi en fin de séance. Il y avait aussi Thomas Waugh, professeur à l’université Concordia de Montréal – un grand merci à la contribution de cette université pour avoir financé la venue de John Greyson et de Tom Waugh en France en vue de cette soirée. Thomas Waugh est connu comme l’historien du cinéma LGBT et cinéma queer.
John Greyson ne parlant pas couramment le français, Jordan, Arseneault a brillamment assuré la traduction simultanée des questions qui lui étaient posées et de ses réponses. Canadien lui-même, Jordan Arseneault est le coordinateur de MEDIAQUUER, catalogue accessible gratuitement et qui répertorie vidéos et films canadiens et/ou québécois LGBT et leurs réalisateurs : mediaqueer@concordia.ca
Parmi les invités, il ne faut pas oublier Didier Roth-Bettoni, auteur de Les Années sida à l’écran (avec le DVD du film Zero Patience) qui était déjà intervenu quelques jours auparavant à une rencontre à la librairie Les Mots à la Bouche autour de son livre.
Signalons aussi la présence d’Antoine Damiens, arrivé lui aussi de Montréal (John Greyson, pour sa part, venait de Toronto). Antoine Damiens travaille actuellement sur le cinéma queer, sous la direction de Thomas Waugh.
Oui, ce fut une belle soirée.
Ci-desous, vus de dos ou de biais, de gauche à droite Anne Delabre de l’association Le 7ème genre, John Greyson, Thomas Waugh, Didier Roth-Bettoni.