UN ANGE À SODOME de Claude Achille Clarac, alias Saint Ours

Michel Rachline (1933-2012), ami proche de Jacques Prévert, écrivain et critique littéraire (il a participé à des émissions littéraires comme « Radioscopie » de Jacques Chancel ou « Apostrophes » de Bernard Pivot) écrivait à propos du recueil de nouvelles de
à propos du recueil de nouvelles de Saint Ours, « Un Ange à Sodome »: « Dans ce livre, Sodome représente l’homosexualité sublimée. Ici, l’ange, c’est l’homme […] Au matin, la Beauté danse ; à la fin, c’est elle qui rend à l’ange son visage d’homme, le seul visage qui ressemble à celui d’un dieu. Ce livre est inoubliable. »

Pourtant, et malheureusement, on a oublié « Un ange à Sodome », publié en 1973 chez Guy Gauthier éditeur. Sera-t-il à nouveau publié avec l’autorisation de l’ayant-droit de Saint Ours, nom de plume de Claude Achille CLARAC (1903-1999) ? Le recueil comporte sept nouvelles, toutes passionnantes et superbement écrites. Ambassadeur de France au Moyen-Orient, au Maroc, en Asie, Claude Clarac a écrit et publié sous le pseudonyme Saint Ours ces nouvelles dont l’inspiration est entièrement homosexuelle. S’il dissimulait ainsi sa propre homosexualité, en raison de sa carrière de diplomate, le silence qui a suivi sa mort en 1999 n’a pas permis que lui soit attribué ce seul ouvrage littéraire dont il fut l’auteur. Roger Peyrefitte n’ignorait pas l’identité de Saint Ours, mais ne l’a jamais ouvertement révélée. Sans doute le mariage (blanc) de Clarac, en 1935 à Téhéran, avec Anne-Marie Schwarzenbach [voir photo ci-dessous], riche héritière, voyageuse, lesbienne à la belle allure de garçon, a-t-il contribué à épaissir ce silence autour de l’auteur d’ »Un ange à Sodome ». Ainsi à l’occasion d’une quinzaine récemment consacrée à Anne-Marie Schwarzenbach, organisée par le Centre culturel franco-allemand de Nantes, Claude Clarac fut-il associé à cette aventurière illustre dans une exposition sous l’intitulé « Achille Clarac et Anne-Marie Schwarzenbach, deux rebelles ». Une autre exposition lui fut consacrée à lui seul, mais exclusivement des « dessins et photographies de l’ambassadeur ». De son livre il n’était pas question.
Les sept nouvelles, « Journal d’un Ange », « L’enlèvement de Ganymède », « Le château des sables (Oukhaidour), « L’écurie des Centaures », « Le juge et l’assassin » (sans rapport aucun avec le film du même titre de Bertrand Tavernier, en 1976), « Chronique d’une  » saison des pluies », « Le Bout du Monde », ont chacune un cadre différent : la Sodome biblique où un ange à la beauté renversante est envoyé par Jéhovah, la Troade où vit le bel adolescent Ganymède, un désert oriental, le Siam, l’Anjou, Marrakech…

Si l’auteur fait des emprunts aux mythes bibliques ou grecs dans les deux premières nouvelles, il en réinvente totalement la trame romanesque. Ainsi l’ange qui, sous des traits humains, mais sans expérience des amours terrestres, fait étape à Sodome, succombe-t-il au charme du jeune page Youssef : « (…) nos doigts se touchèrent. Je fus soudain bouleversé. Le cœur que Dieu m’avait prêté se mit à battre follement, ma gorge s’étrangla d’une angoisse dont je ne comprenais pas la cause et une sournoise impatience se nicha en même temps au fond de mes entrailles. » (p. 32). À la cour d’amour qui, semblable aux banquets de la Grèce antique, se tient chez le prince, on devise de l’amour. La plume de l’auteur s’abandonne à des élans lyriques : « Trouverai-je des mots pour célébrer ce dont tu me combles, ô mon bien-aimé ? Je ne sais que me taire quand j’approche ma lèvre de la tienne, car seul importe alors le miel de ta salive et mes yeux s’éblouissent lorsque, plongeant dans les tiens, ils y voient monter la crue de ton désir. » (p. 44). L’ange saura « se désenchanter des cieux » pour accepter l’amour humain des garçons, quitte à se perdre dans le « péché ». On ne peut tout citer de ce texte admirable qui nous fait rencontrer des Sodomites heureux, hospitaliers envers les étrangers comme Tristan, un grand barbare blanc à la chevelure fauve, qui a fui son pays à cause de son amour des garçons, ou comme Alexandre qui préfère « le menton qui râpe et les cuisses velues » aux jeunes gens, aux adolescents, aux gamins dont « la raie du cul sent (encore) le lait ». Dans ces cours d’amour on parle même du prépuce qui « protège le bouton de rose, exquisément sensible, qui ne se découvre qu’à bon escient et symbolise ce qu’il y a de plus délicat dans l’émotion de l’amour. » (p. 42). Le juge et l’assassin rapporte une rencontre amoureuse plus sombre : une nuit, un juge aborde, sur le Champ-de-Mars, André qui sera son assassin. « En répondant à cet appel d’un monde trouble, écrit-il dans son journal, le « Cahier rouge » trouvé après sa mort, je m’avance vers un destin qui m’attire autant qu’il me trouble. » (p.127). Il y relate la première nuit passée avec lui : « Cette nuit-là fut en vérité mémorable. Le fut-elle aussi pour André ? Peut-être après tout. Il mettait à s’ouvrir une frénésie de violence qui n’était qu’un paroxysme de virilité. … Nu, traversant ma chambre avec la précise légèreté qui ne l’abandonnait jamais, il se serait fait hacher plutôt que d’avouer que le plaisir lui remuait déjà les entrailles […] » (p. 128). Quand, dans Chronique d’une saison des pluies, le narrateur délaisse Somnuk, l’adolescent qui s’occupe de ses plantes, il s’intéresse à Wangchaï. « Je pratiquais depuis longtemps Wangchai (…) Le besoin de volupté que j’étais sans doute le seul à lui donner le ramenait toujours chez moi. Cet homme si masculin, si admirablement musclé, si baiseur de filles éprouvait un plaisir délirant à me faire jouir en lui. » (p.147).

Dans une langue riche et toujours maîtrisée, Achille Clarac, alias Saint Ours, sait susciter l’attente et l’intérêt de son lecteur. Il raconte, par exemple, encore une rencontre dans Le Bout du monde, c’est-à-dire la drague d’Antoine, jeune étudiant, à Angers. « Je rêvais aux hasards qui nous avait échoués l’un contre l’autre […] Une aventure ? Il avait pourtant fallu un singulier concours de circonstances pour que je croise Antoine, et le conduise aux Ponts-de-Cé. J’effleurai ses cheveux et sa bouche si légèrement qu’il ne s’éveilla pas, mais puisqu’il fallait que cette minute s’écoulât, je posai ma main sur son sexe comme si j’avais voulu capturer un oiseau. La volupté qui le gonfla lentement dans ma paume dissipa peu à peu l’engourdissement de son sommeil […] je sus qu’il ne dormait plus. » (p.189). « Six années passèrent… », mais nous ne rapporterons pas ici la fin de cette nouvelle qui ressemble tant à la vie.

Comme on le voit, Saint Ours ne s’effraie pas de dire la vérité des rapports charnels, avec à la fois une crudité voulue et une délicatesse poétique, avec en fait beaucoup de vérité. La littérature lui aura donné l’occasion de donner libre cours à l’homosexualité que sa carrière diplomatique (comme son époque) l’a obligé à dissimuler toute sa vie. Ses mots disent avec la plus grande justesse ce qu’il en est de l’amour véritable, de la communion des corps : « Qu’il est difficile, lit-on dans la dernière nouvelle du recueil, d’attribuer à ce fils de famille de dix-huit ans l’érotisme dont je témoigne ici ! Les actes de l’amour, leurs finesses, leurs délires sont de la plus haute poésie, mais ils ont été souillés avec tant de persévérance, que les mots qu’il faut pour les décrie en restent avilis. Est-il possible de les réhabiliter ? Et, si je n’y parviens pas, serai-je taxé de pornographie ? » (p. 205).

A-t-on mieux formulé la question de la « littérature homosexuelle » trop facilement et souvent qualifiée de pornographie en effet ?

Livre inoubliable, en effet. À lire si on le trouve, d’occasion évidemment. Un livre à ne pas oublier !

Voir aussi sur le Bulletin Trimestriel Quintes Feuilles :

https://www.quintes-feuilles.com/wp-content/uploads/BTQ-F3.pdf

Après le triomphe de « 120 battements par minute » aux Césars 2018

À sa sortie, je me suis dit que je ne pourrais pas aller voir ce film en tant que simple spectateur. Ce n’était pas pour moi un film comme les autres. Et de fait, j’ai attendu plusieurs semaines avant de le voir.
Je suis gay, j’ai vécu à Paris dans les années 1990, celles du film, et je redoutais de me replonger une nouvelle fois dans cette période de ma vie où j’avais peur, où l’annonce des deuils était quasi quotidienne, où j’avais l’impression de ne traverser Paris que pour me rendre de mon domicile à mon travail et vice versa sans jamais pouvoir dévier, comme si je me tenais sur une étroite passerelle suspendue au-dessus du vide. À quoi bon revivre tout ça par écran interposé ?
Je n’avais pas non plus milité à Act-Up, seulement participé aux défilés du 1er décembre et si, après beaucoup d’hésitations, je m’étais décidé à devenir volontaire pour Aides, cela ne représentait pas le même engagement, comme le film le rappelle dès ses premières minutes : « Nous ne sommes pas une association de soutien aux malades » dit le représentant d’Act-Up aux nouveaux.
Pourtant, je savais que je ne pouvais pas ne pas aller le voir. Parce que c’était aussi un peu de mon histoire qui y était rapportée, qu’on ne peut pas effacer le passé et que les morts, on les porte avec soi pour toujours.
Et je n’ai pas regretté d’y être allé. Ce film, on le constate immédiatement, nous parle de l’intérieur. Il n’est pas comme beaucoup d’autres un point de vue donné de l’extérieur, en surplomb, comme étranger à son sujet. Non, le film de Robin Campillo en parle intimement, avec sensibilité et profondeur. Et en même temps il reste accessible, je pense, à tous ceux, hétéros ou trop jeunes, qui n’ont pas connu cette histoire et vont la découvrir. En cela 120 battements par minute est précieux : il raconte notre histoire et il la fait partager au plus grand nombre.
D’entrée, on est plongé dans une RH (réunion hebdomadaire) d’Act-Up Paris et la séquence peut paraître longue au spectateur d’aujourd’hui. C’est pourtant, à mon sens, la base même du film, son terreau. Ce qui en valide la suite. On sent très vite la qualité de la restitution, l’engagement des acteurs, le grand soin apporté à l’authenticité des échanges entre les participants, ce que Robin Campillo appelle « le parler pédé ». La dynamique vient alors d’une narration à trois temps qui démultiplie l’histoire. En réunion est choisie une action avec ses modalités, qu’on voit ensuite se dérouler à l’écran dans les difficultés et les résistances du réel, enfin ladite action fait l’objet d’une restitution dans la réunion suivante en une sorte de retour d’expérience. Ainsi passe-t-on de la parole à l’action et de l’action à la parole.
S’il en restait là, le film ne dépasserait pas cependant le cadre du documentaire. De très bonne facture certes, mais il ne toucherait pas le public comme il le fait. En s’élargissant à l’histoire d’amour entre Nathan et Sean jusqu’à son dénouement final, il donne une épaisseur psychologique et une profondeur à ce qui, sinon, aurait pu être entravé par trop de didactisme. Il confère à la pulsation qu’évoque le titre du film sa dimension pleine et entière : celle de l’amour, celle de la vie véritablement vécue. Sur fond d’engagement total, sans réserve, il montre, hors de tout psychologisme, dans l’évidence des regards, comment se nouent étroitement vie militante et vie privée, collectif et individuel. C’est cette osmose, rarement atteinte en temps normal et qui se fait ici sous le signe de l’urgence, qui emporte le film, lui donne son ampleur et son universalité. Ce que l’on dit, ce que l’on vit, ce que l’on fait, tout s’unit, tout se relie. Comme le montre la dernière scène, la mort elle-même devient un acte militant.
Nathan et Sean sont au départ très éloignés l’un de l’autre. Nathan est nouveau dans l’association quand Sean est déjà une figure centrale du groupe, un concentré d’énergie militante à lui tout seul. Leurs tempéraments semblent également opposés. Autant Nathan est discret, calme, silencieux, dans une posture d’observation, autant Sean est exubérant, extraverti, traversé en permanence d’un sentiment de révolte, d’une colère qui ne faiblit pas. Mais dans ce combat qui pourrait le durcir, il a gardé sa sensibilité, la faculté d’être attentif à l’autre, ce qui l’humanise et lui évite d’être prisonnier de son image de rebelle. C’est tout cela qui passe dans la scène où ils se parlent vraiment, où Nathan raconte son histoire et où l’on sent Sean attentif et séduit, assis côte à côte, et filmés presque visage contre visage, cadrés étroitement par la caméra, sur les bancs de l’amphi qui voit se dérouler une énième RH.
Dans leurs regards tout cela passe. Le désir dans sa puissance intacte, la délicatesse de l’amour qui naît. Et ils se regarderont encore, de plus en plus, ils se parleront encore quand ils seront devenus amants, Sean à son tour racontant son histoire, le plus intime, ce sur quoi on ne pose pas de question, la façon dont il a été contaminé.
Ils vont ensemble jusqu’au bout de leur amour. Jusqu’à son aboutissement. Jusqu’à la mort. Nathan ou Sean aurait pu fuir, pour toutes les raisons que l’on devine, par rapport à leur situation respective. Ils plongent au contraire tête baissée dans cet amour que les gens raisonnables auraient soigneusement évité. Ils s’aiment. Ils vont ensemble se baigner nus dans l’Océan, sur ces plages landaises qui leur offrent l’infini et le soleil, dans le tremblement de leurs pas et la lumière de l’été. Ils s’aiment. Dans cette chambre d’hôpital qui pue la mort, dans une lumière blanche qui creuse violemment les corps, et alors que Sean est très faible, ils trouvent encore le moyen de faire l’amour, en un formidable pied de nez contre tous les fatalismes, guidés par leur seul désir, en une scène de masturbation qui est une déclaration de vie et un superbe geste d’amour de Nathan envers Sean.
En entrelaçant ainsi la précision documentaire aux cheminements du désir et même à son exacerbation, 120 battements par minute réussit à rendre hommage au courage des militants qui n’ont pas baissé les bras et ont voulu vivre jusqu’au bout en atteignant le cœur de chacun d’entre nous. C’est, je crois, la signification de l’image la plus frappante du film peut-être, celle de la Seine devenant rouge de sang. On pense à la force symbolique que cette image revêt notamment dans la mémoire protestante, celle du massacre, et qu’Agrippa d’Aubigné a fixée dans ses Tragiques . Le sang des victimes du sida qui rougit les eaux de la Seine apparaît alors comme l’expression la plus vive, la plus bouleversante de ce que furent ces années-là, une Saint-Barthélemy des pédés.

André Sagne

Dans LE MONDE DES LIVRES du vendredi 9 février 2018

Lorsqu’elle meurt à Paris en novembre 1909, à 32 ans, Renée Vivien vient de remanier quelques textes parus en 1902 et 1904, dans un souci d’ellipse et de sobriété qui fait la nature propre de ce recueil, Le Cygne noir. Publié par les soins de sa sœur, qui choisit de restaurer l’identité familiale de la femme de lettres en le signant Pauline Mary Tarn, il ne paraît qu’en anglais et en tirage limité début 1912. L’inspiration scandinave, avec ces atmosphères inquiétantes qui ouvrent sur un fantastique proche de celui de Poe, ne distrait pas de l’essentiel, si profondément ancré dans l’ œuvre, prose et poésie, de Renée Vivien : l’amour vu sous un jour sombre, sinon désespéré, puisque l’harmonie semble impossible entre hommes et femmes. Ces contes cruels,réédités pour la première fois, ont l’intranquillité stimulante qui fait la force d’une écrivaine rare.

LE CYGNE NOIR/THE ONE BLACK SWAN de Renée Vivien. ErosOnyx. Édition bilingue, présentée par la traductrice Nicole G.Albert, ErosOnyx, 60 p., 14 €.

Philippe-Jean CATINCHI

À COSNE-SUR-LOIRE, 120 BATTEMENTS PAR MINUTE ET LES ANNÉES SIDA À L’ÉCRAN

Didier ROTH-BETTONI sera à Cosne-sur-Loire pour présenter son livre, le 3 mars Tout le monde a dit oui tout de suite : la médiathèque, le cinéma qui va nous accueillir et projeter 120 Battements par minute de Robin Campillo , et bien sûr, William de la librairie Page 58 !
Cet événement a été rendu possible grâce à l’auteur de Gustave, Xavier Bezard, qui n’ a pas plaint sa peine pour faire se rencontrer un beau film et un grand livre.

Didier ROTH-BETTONI aux Lundis de l’INA le 11 décembre

Mars 1982, pour la première fois, la télévision française fait allusion au « cancer gay ». Septembre 2017, le film de Robin Campillo « 120 battements par minute » met au cœur d’une fiction les activistes d’Act Up.

Durant ces trente années : colères, solidarités, luttes, campagnes de prévention et d’informations seront les moyens d’expression et d’action des associations face à la violence de la maladie et l’inertie des puissances publiques.

Les associations de malades, d’aide aux malades et de luttes comme Aides, ALS, Act Up se multiplient alors que sont imaginées des actions très visuelles : ruban rouge, préservatif géant sur l’obélisque de la Concorde, die-in, patchwork des noms… La prise en compte des différences biologiques hommes/femmes pour les traitements pharmaceutiques, la campagne de prévention d’échanges de seringue, le PACS, le mariage pour tous etc, sont les fruits de ces luttes. Une histoire à suivre à la télévision, bien sûr.

Écrivains, militants, médecin et journaliste, réagissent à trente ans d’archives audiovisuelles.

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Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)
En présence de François Berdougo (Membre du conseil d’administration de
Médecins du Monde et co-auteur du livre « La fin du sida est-elle possible ? »),
Anne-Geneviève Marcelin (professeure de virologie à l’Hôpital de la Pitié-
Salpêtrière AP-HP, Eve Plenel (coordinatrice du projet Paris sans sida à la Mairie
de Paris), Didier Roth-Bettoni (journaliste, essayiste et auteur du livre « Les
années sida à l’écran »).

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Sida, des luttes, des images
Lundi 11 décembre 2017 à 19h
Bibliothèque nationale de France – Petit Auditorium
Entrée libre sur inscription : inatheque@ina.fr
Bibliothèque nationale de France
Petit Auditorium
Quai François-Mauriac – 75013 Paris
Contact : 01 53 79 48 30

À MONTPELLIER LE 28 NOVEMBRE 2017, 18h30

Le sida, l’art et la recherche médicale CE QUE L’ART A FAIT AU SIDA

MARDI 28 NOVEMBRE / 18h30
SALLE BÉJART / AGORA


RENCONTRE
Ce que le sida m’a fait – art et activisme à la fin du XXe siècle d’Elisabeth Lebovici

L’historienne et critique d’art revisite, avec sa mémoire de témoin, les liens entre art et activisme durant les “années sida” en France et aux États-Unis. Composé de textes monographiques, d’entretiens et d’essais thématiques, cet ouvrage rédigé à la première personne rend compte d’une créativité artistique et activiste née de l’urgence de vivre et du combat pour la reconnaissance de tous et toutes.

Les années sida à l’écran de Didier Roth-Bettoni

Dès 1984, des documentaires, des téléfilms et des films ont eu à cœur de montrer les malades du sida, les discriminations dont ils étaient victimes, les drames causés par le virus, la mort omniprésente, en particulier au sein de la communauté homosexuelle. C’est toute l’histoire de cette période et de ces images multiformes que retrace le livre Les années sida à l’écran. Didier Roth-Bettoni signe là une étude érudite et engagée sur les représentations du sida au cinéma et à la télévision.


SUIVIE DE LA PROJECTION DE Zéro Patience , film de John Greyson (1993)dont le DVD est inclus dans le livre Les Années sida à l’écran
Fi(1993, 1h40)

Informations supplémentaires
Réservez
http://www.montpellierdanse.com/wp-content/themes/mdanse/images/logo-bas.png

LYON CONTRE LE SIDA

De 17 heures à 23 heures, au Palais de la Mutualité, 1 place Antonin Jutard :

– scène ouverte
– table ronde
– conférence de Didier Roth-Bettoni, auteur de Les Années sida à l’écran
– projection du film Zero Patience de John Greyson

SALON DE L’AUTRE LIVRE

EROSONYX ÉDITIONS AU SALON DE L’AUTRE LIVRE 2017

Espace des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille du Temple 75004 PARIS
Métro « Hôtel de Ville »

Vendredi 17/XI : de 14 à 21 heures
Samedi 18/XI : de 11 à 21 heures
Dimanche 19/XI : de 11 à 19 heures

Entrée libre

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