Sushi, Jacques Actruc, Erosonyx, 66 p., 9,50 €.
Excellente entrée dans l’œuvre originale de ce bibliothécaire cantalo-parisien.
Quadra en déshérence sexuelle, le narrateur va connaitre un retour du printemps (et de son fameux rouleau…) quand le jeune et attirant Reiko va, chaque dimanche, quand son étouffante mère est de sortie, vivre avec lui un érotisme poético-sauvage, passionné et porteur d’espoir… Un arrière-goût d’Empire des sens ajoute à cette longue nouvelle aphrodisante, une pointe d’inquiétant piment.
Poursuivre par son ode au sperme avec l’essai-poème éponyme (Sperme toujours chez Erosonyx en 2010); se diriger enfin prudemment vers Chambranle (chez Sens&Tonka en 2006), l’apothéose du gore faussement tranquille. EG