Louis de Bourbon, comte de Vermandois (1667-1683), est le fils légitimé de Louis XIV et de sa première favorite officielle, Louis de La Vallière. Nommé amiral de France à l’âge de deux ans, le prince est promis aux plus hautes destinées. Mais c’est à seize ans que mourra ce bel enfant à qui tout semblait sourire.
L’histoire officielle a oublié Louis de Bourbon, mais nombreux sont les témoignages pour qui sonde, comme Claude Puzin, les textes littéraires et chroniques de l’époque. Ainsi a pu naître un de ces précieux romans historiques où l’imagination ne se libère qu’en respectant scrupuleusement l’histoire.
Sous les ors et les soieries, on découvre les arcanes sulfureux de la cour de Louis XIV. Monsieur, frère cadet du roi, aimait à l’italienne, comme on nomme joliment les plaisirs de Sodome. On sait moins qu’autour de lui s’organisa tout un rituel orgiaque où seigneurs et valets ne reculaient devant aucune fantasmagorie sexuelle, aucune forfaiture parfois. Quoi de plus excitant dès lors que de faire sa proie du plus joli prince triste de la Cour. ? Mais le roi et l’Église veillent : on ne doit pas confondre les plaisirs dévotement tolérés et les plaisirs sataniques.
D’une plume cinématographique, Claude Puzin (1943-2013) brosse un de ces tableaux de vanités que le XVIIème aimait tant : la mort y saisit le vif en sa fleur et la vigueur adolescente y est fauchée par une frénésie aussi libertine que mortelle.
Le portrait de la couverture est un portrait présumé de Louis de Bourbon, attribué à François Mignard. On ne dispose d’aucun autre portrait du jeune prince, à l’exception de celui où il est représenté enfant en compagnie de sa mère et de sa sœur, Mademoiselle de Blois.
Le tableau du « Jeune homme au crâne » est de Vincenzo Dandini (Musée de Douai) et représente un thème cher à la peinture du XVIIe siècle, celui des vanités… « Vanitas vanitatum, et omnia vanitas »… On appelle alors « vanité » toute représentation picturale illustrant la futilité de toute chose terrestre et la fragilité de la vie humaine. Cyrano de Bergerac, lui, disait plus familièrement « Tout est bordel ou cimetière ».
ISBN 978-2-918444-39-8
Format 14 x 19 296 pages
15,00 €
À L’OCCASION DE LA PUBLICATION DE LOUIS DE BOURBON DE CLAUDE PUZIN, EROSONYX ÉDITIONS RÉÉDITE L’AUTRE ROMAN HISTORIQUE DU MÊME AUTEUR,
VIE, ERRANCES ET VAILLANCES D’UN GAILLARD LIBERTIN.
Nouvel ISBN 978-2-918444-40-4
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